Les résultats très positifs de la limitation de la vitesse à 70 km/h sur le périphérique parisien ont conduit à une réduction de 15,5 % du nombre d'accidents après une réduction de la vitesse maximale pendant un an. La vitesse moyenne du trafic a également augmenté. Lorsque la limite de vitesse maximale sur le périphérique est passée de 80 km/h à 70 km/h, les accidents ont diminué de 15,5 %. Cette diminution a également entraîné une augmentation de la vitesse moyenne du trafic. Cette mesure s'accompagne d'une augmentation du nombre d'infractions. La mairie de Paris et la préfecture de police de Paris ont indiqué que le nombre d'accidents enregistrés sur le périphérique parisien en 2014 est tombé à son plus bas niveau depuis une décennie.
Une augmentation des normes de vitesse est vraiment évidente sur le périphérique !
Un autre effet positif est l'augmentation de la vitesse moyenne du trafic. À l'heure de pointe du matin, la vitesse moyenne de circulation est passée de 32,6 km/h en 2013 à 38,4 km/h en 2014, soit une augmentation de 18 %. La nuit, elle est passée de 30,3 km/h à 33,9 km/h, soit une hausse de 12 %. La vitesse devenant plus régulière réduit l'effet accordéon et facilite l'insertion du véhicule sur la boucle. Les automobilistes peuvent également bénéficier d'une économie d'environ 15% le matin et d'environ 5% le soir.
D'autre part, une augmentation du nombre d'infractions est également inévitable avec les radars !
Celle-ci s'est d'ailleurs accompagnée d'une forte augmentation du nombre d'infractions tout au long de l'année 2014, avec 461 596 récidives. Une partie de cette hausse est due à l'augmentation du nombre de radars installés sur la boucle, qui est passé de 7 à 16 entre le 1er janvier 2013 et le 31 décembre 2014. Pendant cette période, le nombre d'infractions a doublé.
Enfin, une diminution des polluants atmosphériques est une bonne chose à noter !
Cependant, la mairie de Paris et la préfecture de police ne disposent pas encore de statistiques sur la baisse des émissions polluantes. Cependant, il est reconnu que la réduction de la vitesse et de la mobilité du trafic a un impact mécanique positif sur les émissions polluantes. C'est une bonne chose, car les voitures sont parmi les premiers pollueurs au monde. La ville de Paris a déclaré que cette mesure devrait permettre de réduire les polluants atmosphériques de 5 %, les accidents de 23 % et les blessures graves et les décès de 65 %.